segunda-feira, 26 de novembro de 2007

"What is Political Philosophy?"

28 de NOVEMBRO

10h00
Sessão de Abertura
António Marques (Director do IFL)

10h15 - 13h00

Reflexões Darwinianas sobre a Sociedade
João Paulo Monteiro (IFL - FCSH, Univ. Nova de Lisboa)

As Tarefas da Filosofia e o Desejo dos Intelectuais
Edmundo Balsemão Pires (Universidade de Coimbra)

A Filosofia Política e a Democracia
Miguel Morgado (Universidade Católica)

Ambiguidades da Filosofia Política de Rawls
Regina Queiroz (Universidade Lusófona/IFL)

Moderador: Rui Bertrand Romão

15h00 - 17h30
Sócrates Ignorava os Dez Mandamentos, ou uma Proposta Modesta Sobre os Caminhos Passados e Futuros da Filosofia Política
Luís Salgado de Matos (ICS/ Universidade de Lisboa)

Entre a Filosofia Política e a Teoria Política: a Proposta Pluralista de Isaiah Berlin
José Tomaz Castello-Branco (Universidade Católica)

Filosofia Política e Arte de Escrever em Leo Strauss
António Bento (Universidade da Beira Interior)

A Filosofia Política para lá do Estado-Nação
Tiago Araújo (Diplomata)

Moderador: João Tiago Proença

18h00

L'Objet de la Philosophie Politique à l' Époque de l'Achèvement Européen de la Souveraineté
Conferência de Gérard Mairet (Université Paris 8)

Moderador: Diogo Pires Aurélio

29 de NOVEMBRO

10h00 - 13h00
Grotius e Spinoza, Política sem Metafísica ou Política em Metafísica?
André Santos Campos (Doutorando na Univ. de Lisboa)

Kant, a Política e a História
Paulo Tunhas (Univ. Fernando Pessoa/ IFL)

Paradoxos da Filosofia Política
Rui Bertrand Romão (Universidade da Beira Interior/ IFL)

A Filosofia Política e o Futuro Indefinido
João Cardoso Rosas (Universidade do Minho)

Moderador: Regina Queiroz

15h00 - 17h30
A Política da Filosofia Política
Alexandre Franco de Sá (Universidade de Coimbra)

A Desarmonia dos Dias Filosofia Política, Ideologia e Kitsch
João Tiago Proença (IFL)

O Ataque à Política
Alexandre Vaz Pereira (ex-doutorando na Univ. de Florença)

Filosofia e Ciência Política: Limites e Cruzamentos
Diogo Pires Aurélio (FCSH/IFL)

Moderador: Paulo Tunhas

18h00
Living with Strangers
Conferência de Lynn Dobson (University of Edinburgh)

Moderador: João Paulo Monteiro

19h00
Encerramento

Comissão Organizadora (IFL)
Diogo Pires Aurélio, João Tiago Proença, Regina Queiroz

[Decidi "postar" este anúncio do IFL por razões auto-evidentes e por pensar que tem interesse público.]

sexta-feira, 16 de novembro de 2007

A origem das "passagens"

A. Fourier ou les passages

I

"De ces palais les colonnes magiques
A l’amateur montrent de toutes parts,
Dans les objets qu’étalent leurs portiques,
Que l’industrie est rivale des arts."
Nouveaux Tableaux de Paris. Paris 1828, p. 27.


La majorité des passages sont construits à Paris dans les quinze années qui suivent 1822. La première condition pour leur développement est l’apogée du commerce des tissus. Les magasins de nouveautés, premiers établissements qui ont constamment dans la maison des dépôts de marchandises considérables, font leur apparition. Ce sont les précurseurs des grands magasins. C’est à cette époque que Balzac fait allusion lorsqu’il écrit : « Le grand poème de l’étalage chante ses strophes de couleurs depuis la Madeleine jusqu’à la porte Saint-Denis. » Les passages sont des noyaux pour le commerce des marchandises de luxe. En vue de leur aménagement l’art entre au service du commerçant. Les contemporains ne se lassent pas de les admirer. Longtemps ils resteront une attraction pour les touristes. Un Guide illustré de Paris di
t : « Ces passages, récente invention du luxe industriel, sont des couloirs au plafond vitré, aux entablements de marbre, qui courent à travers des blocs entiers d’immeubles dont les propriétaires se sont solidarisés pour ce genre de spéculation. Des deux côtés du passage, qui reçoit sa lumière d’en haut, s’alignent les magasins les plus élégants, de sorte qu’un tel passage est une ville, un monde en miniature. » C’est dans les passages qu’ont lieu les premiers essais d’éclairage au gaz.

La deuxième condition requise pour le développement des passages est fournie par les débuts de la construction métallique. Sous l’Empire on avait considéré cette technique comme une contribution au renouvellement de l’architecture dans le sens du classicisme grec. Le théoricien de l’architecture Boetticher, exprime le sentiment général lorsqu’il dit que : « quant aux formes d’art du nouveau système, le style hellénique » doit être mis en vigueur. Le style Empire est le style du terrorisme révolutionnaire pour qui l’État est une fin en soi. De même que Napoléon n’a pas compris la nature fonctionnelle de l’État en tant qu’instrument de pouvoir pour la bourgeoisie, de même les architectes de son époque n’ont pas compris la nature fonctionnelle du fer, par où le principe constructif acquiert la prépondérance dans l’architecture. Ces architectes construisent des supports à l’imitation de la colonne pompéienne, des usines à l’imitation des maisons d’habitation, de même que plus tard les premières gares affecteront les allures d’un chalet. La construction joue le rôle du subconscient. Néanmoins le concept de l’ingénieur, qui date des guerres de la révolution commence à s’affirmer et c’est le début des rivalités entre constructeur et décorateur, entre l’École Polytechnique et l’École des Beaux-Arts. – Pour la première fois depuis les Romains un nouveau matériau de construction artificiel, le fer, fait son apparition. Il va subir une évolution dont le rythme au cours du siècle va en s’accélérant. Elle reçoit une impulsion décisive au jour où l’on constate que la locomotive – objet des tentatives les plus diverses depuis les années 1828-29 – ne fonctionne utilement que sur des rails en fer. Le rail se révèle comme la première pièce montée en fer, précurseur du support. On évite l’emploi du fer pour les immeubles et on l’encourage pour les passages, les halls d’exposition, les gares – toutes constructions qui visent à des buts transitoires.

II


"Rien d’étonnant à ce que tout intérêt de masse, la première fois qu’il monte sur l’estrade, dépasse de loin dans l’idée ou la représentation que l’on s’en fait ses véritables bornes."
Marx et Engels : La Sainte-Famille.

La plus intime impulsion donnée à l’utopie fouriériste, il faut la voir dans l’apparition des machines. Le phalanstère devait ramener les hommes à un système de rapports où la moralité n’a plus rien à faire. Néron y serait devenu un membre plus utile de la société que Fénelon. Fourier ne songe pas à se fier pour cela à la vertu, mais à un fonctionnement efficace de la société dont les forces motrices sont les passions. Par les engrenages des passions, par la combinaison complexe des passions mécanistes avec la passion cabaliste, Fourier se représente la psychologie collective comme un mécanisme d’horlogerie. L’harmonie fouriériste est le produit nécessaire de ce jeu combiné.

Fourier insinue dans le monde aux formes austères de l’Empire, l’idylle colorée du style des années trente. Il met au point un système où se mêlent les produits de sa vision colorée et de son idiosyncrasie des chiffres. Les « harmonies » de Fourier ne se réclament en aucune manière d’une mystique des nombres prise dans une tradition quelconque. Elles sont en fait directement issues de ses propres décrets : élucubrations d’une imagination organisatrice, qui était extrêmement développée chez lui. Ainsi il a prévu la signification du rendez-vous pour le citadin. La journée des habitants du phalanstère s’organise non pas de chez eux, mais dans des grandes salles semblables à des halls de la Bourse, où les rendez-vous sont ménagés par des courtiers.
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Dans les passages Fourier a reconnu le canon architectonique du phalanstère. C’est ce qui accentue le caractère « empire » de son utopie, que Fourier reconnaît lui-même naïvement : « L’état sociétaire sera dès son début d’autant plus brillant qu’il a été plus longtemps différé. La Grèce à l’époque des Solon et des Périclès pouvait déjà l’entreprendre. » Les passages qui se sont trouvés primitivement servir à des fins commerciales, deviennent chez Fourier des maisons d’habitation. Le phalanstère est une ville faite de passages. Dans cette « ville en passages » la construction de l’ingénieur affecte un caractère de fantasmagorie. La « ville en passages » est un songe qui flattera le regard des parisiens jusque bien avant dans la seconde moitié du siècle. En 1869 encore, les « rues galeries » de Fourier fournissent le tracé de l’utopie de Moilin Paris en l’an 2000. La ville y adopte une structure qui fait d’elle avec ses magasins et ses appartements le décor idéal pour le flâneur.

Marx a pris position en face de Carl Grün pour couvrir Fourier et mettre en valeur sa « conception colossale de l’homme ». Il considérait Fourier comme le seul homme à côté de Hegel qui ait percé à jour la médiocrité de principe du petit bourgeois. Au dépassement systématique de ce type chez Hegel correspond chez Fourier son anéantissement humoristique. Un des traits les plus remarquables de l’utopie fouriériste c’est que l’idée de l’exploitation de la nature par l’homme, si répandue à l’époque postérieure, lui est étrangère. La technique se présente bien plutôt pour Fourier comme l’étincelle qui met le feu aux poudres de la nature. Peut-être est-ce là la clé de sa représentation bizarre d’après laquelle le phalanstère se propagerait « par explosion ». La conception postérieure de l’exploitation de la nature par l’homme est le reflet de l’exploitation de fait de l’homme par les propriétaires des moyens de production. Si l’intégration de la technique dans la vie sociale a échoué, la faute en est à cette exploitation.


[Decidi reproduzir aqui o primeiro capítulo da versão francesa de 1939 do texto "Paris, capitale du XIXe siècle" de Walter Benjamin, que serviu de inspiração ao nome deste blog. Em 1935 havia sido escrita a versão original em alemão, a pedido de Friedrich Pollock, para o Instituto de Investigação Social de Frankfurt. O texto integral encotnra-se aqui: Paris, Capitale du XIXe Siècle
Ainda um texto do filósofo francês Michel Guérin sobre as "passagens" de Walter Benjamin, publicado no Outono do ano 2000, na revista Les Pensées de Midi, cujos primeiros 16 números estáo disponíveis online: Passage Walter Benjamin
.]

O "misantropo sublime"

"Géométrie. Finesse.
La vraie éloquence se moque de l'éloquence, la vraie morale se moque de la morale: c'est-à-dire que la morale du jugement se moque de la morale de l'esprit qui est sans règles.
Car le jugement est celui à qui appartient le sentiment, comme les sciences appartiennent à l'esprit. La finesse est la part du jugement, la géométrie est celle de l'esprit.
Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher."
[Blaise Pascal, "Pensées", §467 (M.Lg.), §671 (P.S.), §513 (Laf.)]

No nº deste mês da Magazine Littéraire (juro que não me pagam para fazer publicidade), o dossier é dedicado pela primeira vez desde o seu aparecimento, em 1966, ao "pensador" Blaise Pascal. "Pensador" é na verdade a palavra mais adequada, na medida em que ele pensou as matemáticas e a física, mas também a moral, a filosofia, a retórica, os jogos da política e a teologia. Os "Pensamentos" são os escritos mais célebres do filho de Étienne Pascal (também este um eminente matemático da primeira metade do séc. XVII), mas ele foi também o autor de uma série de cartas que agitaram a polémica entre Jansenistas e Jesuítas e que, segundo alguns, terão sido a incubadora do francês moderno: as "Provinciais". Escreveu uma série de tratados sobre geometria, inventou o cálculo de probabilidades e a "máquina aritmética" ou "Pascalina" (o antepassado mais próximo da nossa máquina de calcular, que permitiria um dia inventar o computador), projectou o primeiro sistema de transportes públicos para a cidade de Paris e depois de uma conversão ao jansenismo, decidiu escrever uma Apologia da Religião Cristã, exilando-se ocasionalmente na abadia de Port-Royal-des-Champs. Essa haveria de ficar incompleta, devido a um estado de saúde sempre precário que levaria Pascal à morte antes de completar os seus 40 anos. Desse projecto inacabado sobrariam fragmentos editados postumamente, por membros de Port-Royal, sob o nome de "Pensées de M. Pascal sur la réligion et sur quelques autres sujets". À sua morte, foi encontrado um papel cozido no interior da sua roupa, denominado "Mémorial", o registo literário da sua experiência mística de 23 de Novembro de 1654, a sua "noite de fogo".
Admirado o seu génio precoce para as matemáticas, pela nata da sociedade científica e mundana de Paris, respeitado mais tarde o seu rigor moral e fervor religioso, pelos seguidores de Jansénius, Blaise Pascal não deixa ainda hoje de espantar pelo espírito geométrico das suas reflexões rigorosas e pelo espírito de subtileza (finesse) com que compôs algumas das páginas mais penetrantes da literatura e da filosofia do século XVII. Filosofia, porque mesmo (ou sobretudo) quando escreveu contra ela, ele filosofava. E quando se diz que Pascal escreveu contra a filosofia, o mesmo é dizer que foi um dos maiores críticos de Descartes, pois o paradigma filosófico da época era o cartesiano. Porém, não foi só contra Descartes que escreveu mas contra os pensadores libertinos que circulavam nos meios mundanos e de quem foram herdeiros alguns filósofos do séc. XVIII.
No século das luzes, erguer-se-iam por sua vez algumas vozes contra Pascal. O mais cínico e anglo-saxónico dos pensadores franceses, Voltaire, lançaria sobre ele as suspeitas de ser um cristão dogmático e perigoso que apenas pintou a humanidade de cores negras e pútridas e que por isso o elegera como o inimigo do género humano, um "misantropo sublime" (Cf. Magazine Littéraire, nº 469, p. 33). Diderot e D'Alembert haveriam de reabilitar Pascal, mas sobretudo pelas suas qualidades literárias e de matemático genial. Manejando como Voltaire a "arte de persuadir", Condorcet consegue transformar o apologista da religião cristã num ateu (não terá sido o único a pensar assim) e, na passagem para o séc. XIX, há quem veja nele um poeta romântico. Nesse século haveria a necessidade de re-editar as "Pensées" numa perspectiva mais literária e menos apologista, mas só no século XX se fizeram esforços filológica e arqueologicamente rigorosos para as editar. [Durante metade do século XX as edições Brunschvicg e Tourneur-Anzieu levaram os "Pensamentos" aos seus leitores (Valery, Camus, etc); mas a partir de meados do século, Lafuma, Pierre Mesnard, Michel Le Guern e Philippe Sellier são as mais fiáveis.]
Hoje em dia, há um novo interesse pelo autor, como revela o facto de se estar a preparar uma peça de teatro a partir das "Provinciales", ter sido feito um filme este ano sobre Port-Royal e continuarem a sair livros sobre e a partir de Blaise Pascal.
Falei deste assunto, por um lado, porque como sabem é um dos autores que mais me está a ocupar neste momento e porque a sua especificidade nos leva a pensar de novo esses limites entre Filosofia e Literatura, mas também e sobretudo Filosofia e Teologia, cujo post está mesmo aí a chegar. Talvez.
E são só 6,20€.